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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 13:54

Quand on est enfant et que l'on mange du poulet, notre plus grande joie et de trouver ce petit os en forme de Y pour pouvoir faire un voeu avec son frère, sa soeur, son père ou sa mère.

Il suffit que deux personnes tiennent l'extrémité de l'os et tirent dessus pour le casser.

Celui qui aura la plus longue partie pourra faire un voeu.

 

Cet os que l'on trouve généralement sur un poulet ou une dinde s'appelle en réalité la furcula ou le bréchet.

L'origine de cette superstition remonterai à l'époque des Etrusques qui attribuaient aux poules et aux coqs des pouvoirs prophétiques.

La poule servait dans des rituels sacrifiée, seul son bréchet était conservé comme symbole porte bonheur.

Ce sont les Romains qui en fait décrétèrent que l'os devait etre cassé par 2 personnes . tradition encore perpetuée aujourd'hui donc.

Sachez juste qu'il n'est de nos jours plus obligatoire d'acheter du poulet seulement pour faire ce geste. Il existe en effet comme pour les pattes de lapin des amulettes en forme d'os à souhaits. En plastique, ou en pierre vous pouvez désormais en porter un autour du cou ou au poignet.56998751503394998_LDXqvoVn_f.jpg

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M
[i]Le bréchet<br /> <br /> Le bréchet, clavicule des volatiles, appelé "os de la victoire", est considéré comme bénéfique du fait de sa ressemblance avec un fer à cheval. Il est utilisé pour faire des voeux : deux personnes tirent sur le bréchet et celle qui obtient la partie la plus longue lorsque l'os se casse verra son souhait se réaliser. Cet usage provient d'Etrurie (400 ans avant notre ère) : les Etrusques, pour qui la poule et le coq avaient des vertus divinatoires, faisaient sécher au soleil la clavicule de la volaille sacrifiée : "Il suffisait alors de saisir l'os et de le caresser (sans le rompre) tout en faisant un voeu pour profiter une dernière fois des pouvoirs de l'oracle". Les Romains se servirent également du bréchet car il y avait "trop peu d'os sacrés et trop d'amateurs de bonnes grâces". Selon les Romains, les Etrusques avaient choisi la clavicule, plutôt qu'un autre os, à cause de sa forme en V, évoquant l'entrejambe humaine, lui-même symbole de fécondité et de vie.<br /> <br /> La superstition du bréchet, répandue dans toute l'ère d'occupation romaine, atteignit le Nouveau Monde avec les premiers colons britanniques : ces derniers, ayant observé que les dindes sauvages étaient dotées d'une clavicule similaire, s'exercèrent à interroger l'os magique, notamment lors de la fête nationale américaine Thanksgiving, célébrée pour la première fois en 1621, où il est de tradition de manger une dinde.<br /> <br /> Dans le Tennessee, c'est celui qui a le bout le plus petit qui verra son voeu exaucé. En France, à Gennes (Maine-et-Loire), la jeune fille qui obtient le morceau le plus court se mariera la première. <br /> <br /> Plus généralement, la personne qui aura en main la branche de l'os et une partie de la deuxième sera chanceuse ou sera bientôt mariée. Quand on se livre à cet exercice, l'un des deux doit saisir l'os de la main gauche et l'autre de la main droite ; il faut toujours tendre le bréchet à son voisin de gauche.<br /> <br /> Si une femme enceinte jette par terre le bréchet et que les "jambes" tombent vers la terre, cela signifie qu'elle attend un garçon (Alpes-Maritimes).<br /> <br /> A la fin du siècle dernier, certains bijoutiers parisiens proposèrent des petites amulettes en or représentant un bréchet.<br /> <br /> En Angleterre, où cet os est surnommé "happy though" (heureuse pensée), la jeune fille qui l'obtient durant le repas de Noël doit l'accrocher au-dessus de la porte d'entrée le jour de l'an : elle épousera le premier homme qui franchira le seuil.[/i]<br /> <br /> Source : Le livre des superstitions : mythes, croyances et légendes d'Eloïse Mozzani.
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M
[i]Le bréchet<br /> <br /> Le bréchet, clavicule des volatiles, appelé "os de la victoire", est considéré comme bénéfique du fait de sa ressemblance avec un fer à cheval. Il est utilisé pour faire des voeux : deux personnes tirent sur le bréchet et celle qui obtient la partie la plus longue lorsque l'os se casse verra son souhait se réaliser. Cet usage provient d'Etrurie (400 ans avant notre ère) : les Etrusques, pour qui la poule et le coq avaient des vertus divinatoires, faisaient sécher au soleil la clavicule de la volaille sacrifiée : "Il suffisait alors de saisir l'os et de le caresser (sans le rompre) tout en faisant un voeu pour profiter une dernière fois des pouvoirs de l'oracle". Les Romains se servirent également du bréchet car il y avait "trop peu d'os sacrés et trop d'amateurs de bonnes grâces". Selon les Romains, les Etrusques avaient choisi la clavicule, plutôt qu'un autre os, à cause de sa forme en V, évoquant l'entrejambe humaine, lui-même symbole de fécondité et de vie.<br /> <br /> La superstition du bréchet, répandue dans toute l'ère d'occupation romaine, atteignit le Nouveau Monde avec les premiers colons britanniques : ces derniers, ayant observé que les dindes sauvages étaient dotées d'une clavicule similaire, s'exercèrent à interroger l'os magique, notamment lors de la fête nationale américaine Thanksgiving, célébrée pour la première fois en 1621, où il est de tradition de manger une dinde.<br /> <br /> Dans le Tennessee, c'est celui qui a le bout le plus petit qui verra son voeu exaucé. En France, à Gennes (Maine-et-Loire), la jeune fille qui obtient le morceau le plus court se mariera la première. <br /> <br /> Plus généralement, la personne qui aura en main la branche de l'os et une partie de la deuxième sera chanceuse ou sera bientôt mariée. Quand on se livre à cet exercice, l'un des deux doit saisir l'os de la main gauche et l'autre de la main droite ; il faut toujours tendre le bréchet à son voisin de gauche.<br /> <br /> Si une femme enceinte jette par terre le bréchet et que les "jambes" tombent vers la terre, cela signifie qu'elle attend un garçon (Alpes-Maritimes).<br /> <br /> A la fin du siècle dernier, certains bijoutiers parisiens proposèrent des petites amulettes en or représentant un bréchet.<br /> <br /> En Angleterre, où cet os est surnommé "happy though" (heureuse pensée), la jeune fille qui l'obtient durant le repas de Noël doit l'accrocher au-dessus de la porte d'entrée le jour de l'an : elle épousera le premier homme qui franchira le seuil.[/i]<br /> <br /> Source : Le livre des superstitions : mythes, croyances et légendes d'Eloïse Mozzani.
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